LA COVID , l’EXODE ET LA MIGRATION ………
L’exode rural désigne dans le langage courant le départ massif de populations rurales à destination des centres urbains motivé par la recherche d’un travail ou de meilleures conditions de vie. L’expression a été d’abord appliqués aux pays d’Europe et d’Amérique du Nord du début de l’âge industriel jusqu’à la fin des années 1970, pour être aujourd’hui utilisée principalement dans les pays dits « en développement », que ce développement soit d’origine industrielle ou non.
Si l’expression reste encore utilisée, on lui préfère aujourd’hui celle de migration rurale, pour plusieurs raisons :
Le terme « exode », d’origine biblique, comporte une connotation négative, une forme de démission devant des évènements que l’on cherche à fuir.
Le terme d’exode n’est applicable qu’à des situations où les espaces ruraux ont été significativement vidés de leur population. Ce n’est bien évidemment pas le cas pour l’ensemble du territoire français.
L’expression « migration » réintègre cette forme de mobilité particulière, celle des ruraux vers les villes, qui peut se décliner parfois en plusieurs étapes.
La crise de la covid 19 a déclenché un phénomène inverse que l’on pourrait qualifier de migration urbaine, en éjectant des villes et des périphéries urbaines bétonnées une population qui a goûté aux délices ravageurs des confinements et ne souhaite plus revivre une pareille expérience enfermée entre quatre murs en ne disposant souvent d’aucun espace extérieur pour simplement « prendre l’air ». Cette migration urbaine a figé tout un secteur du marché immobilier, notamment celui des résidences secondaires. Les confinés ayant fui les villes pour se réfugier dans leurs résidences secondaires s’y sont trouvé si bien qu’ils ont eu bien du mal à réintégrer leur domicile. Les projets de cession ou de changements de résidences ont donc été annulés ou ajournés. L’attrait pour la campagne et les cités moins peuplées à dimensions humaines a créé un mouvement migratoire de réelle ampleur qui s’est trouvé amplifié par la pratique désormais incontournable du télétravail. Le bouleversement du marché immobilier qui résulte de cette conjonction d’éléments est spectaculaire dans les zones concernées :
Les biens à la vente en secteur semi rural sont devenus très rares et les prix dans ces zones atteignent des sommets ;
Bien que moins atteint le marché urbain est lui aussi touché par une forme d’immobilisme et certaines grandes villes voient leur population diminuer…
Les locaux de bureaux sont désertés et les entreprises réfléchissent à de nouvelles procédures d’organisation du travail. Les achats et locations de locaux à usage de bureaux ont été profondément affectés.
Certains actifs, propriétaires de leur résidence principale, préfèrent louent un bien dans un environnement souriant, mais ne franchissent pas l’étape de la mise en vente.
Au bout du compte le marché est donc souvent bloqué et atone, et la conjoncture avec son lot de péripéties peu réjouissantes, guerre en Ukraine, dérèglement climatique, inflation et autres misères n’est guère propice à l’épanouissement de projets immobiliers. Il va donc falloir patienter pour retrouver un peu de tonicité et les prochaines obligations de mise en conformité des logements « passoires thermiques » vont peut-être susciter quelques mises en vente de la part de propriétaires qui ne souhaitent pas ou ne peuvent pas supporter les frais engendrés par de tels travaux. Mais il faut toujours conserver une belle dose d’optimisme, voilà un demi-siècle que je travaille dans « la pierre », j’ai connu toutes les crises et je puis vous l’assurer, quelles que soient les circonstances, j’ai toujours vu le marché rebondir et l’investissement dans la pierre demeure le plus sur qui soit.
Yves Courmes.
Si l’expression reste encore utilisée, on lui préfère aujourd’hui celle de migration rurale, pour plusieurs raisons :
Le terme « exode », d’origine biblique, comporte une connotation négative, une forme de démission devant des évènements que l’on cherche à fuir.
Le terme d’exode n’est applicable qu’à des situations où les espaces ruraux ont été significativement vidés de leur population. Ce n’est bien évidemment pas le cas pour l’ensemble du territoire français.
L’expression « migration » réintègre cette forme de mobilité particulière, celle des ruraux vers les villes, qui peut se décliner parfois en plusieurs étapes.
La crise de la covid 19 a déclenché un phénomène inverse que l’on pourrait qualifier de migration urbaine, en éjectant des villes et des périphéries urbaines bétonnées une population qui a goûté aux délices ravageurs des confinements et ne souhaite plus revivre une pareille expérience enfermée entre quatre murs en ne disposant souvent d’aucun espace extérieur pour simplement « prendre l’air ». Cette migration urbaine a figé tout un secteur du marché immobilier, notamment celui des résidences secondaires. Les confinés ayant fui les villes pour se réfugier dans leurs résidences secondaires s’y sont trouvé si bien qu’ils ont eu bien du mal à réintégrer leur domicile. Les projets de cession ou de changements de résidences ont donc été annulés ou ajournés. L’attrait pour la campagne et les cités moins peuplées à dimensions humaines a créé un mouvement migratoire de réelle ampleur qui s’est trouvé amplifié par la pratique désormais incontournable du télétravail. Le bouleversement du marché immobilier qui résulte de cette conjonction d’éléments est spectaculaire dans les zones concernées :
Les biens à la vente en secteur semi rural sont devenus très rares et les prix dans ces zones atteignent des sommets ;
Bien que moins atteint le marché urbain est lui aussi touché par une forme d’immobilisme et certaines grandes villes voient leur population diminuer…
Les locaux de bureaux sont désertés et les entreprises réfléchissent à de nouvelles procédures d’organisation du travail. Les achats et locations de locaux à usage de bureaux ont été profondément affectés.
Certains actifs, propriétaires de leur résidence principale, préfèrent louent un bien dans un environnement souriant, mais ne franchissent pas l’étape de la mise en vente.
Au bout du compte le marché est donc souvent bloqué et atone, et la conjoncture avec son lot de péripéties peu réjouissantes, guerre en Ukraine, dérèglement climatique, inflation et autres misères n’est guère propice à l’épanouissement de projets immobiliers. Il va donc falloir patienter pour retrouver un peu de tonicité et les prochaines obligations de mise en conformité des logements « passoires thermiques » vont peut-être susciter quelques mises en vente de la part de propriétaires qui ne souhaitent pas ou ne peuvent pas supporter les frais engendrés par de tels travaux. Mais il faut toujours conserver une belle dose d’optimisme, voilà un demi-siècle que je travaille dans « la pierre », j’ai connu toutes les crises et je puis vous l’assurer, quelles que soient les circonstances, j’ai toujours vu le marché rebondir et l’investissement dans la pierre demeure le plus sur qui soit.
Yves Courmes.